mercredi 27 janvier 2010

Pois chiche frais?

M. Si ça se fait est tombé sur des pois chiches frais en revenant du travail. Il passe tous les soirs pas le Marché Jean-Talon le veinard! Ceci étant dit, on ne sait pas trop comment les cuisiner... La vendeuse non plus selon les dire de monsieur?!


Et google qui n'a pas pu m'aider non plus! Je ne sais bien pas si on peut les manger crus? J'imagine... j'ai testé et c'est bon. Ils se glisseront probablement dans une salade dans ce cas, mais j'aurais aimé trouver LA recette à faire avec eux.

Vous avez des idées? Mieux, vous connaissez et savez comment les apprêter?

Kombucha

Je suis revenu de ma virée dans les Cantons de l'Est (j'aime donc ben cette région!) avec une drôle de bête. Une amie m'a donné un kombucha! Vous connaissez?

Cette amie m'avait fait goûter une boisson fermentée, ma fois délicieuse, dont le goût s'approchait de celui du cidre. La boisson est en fait un thé sucré fermenté grâce à... un champignon (en fait un ensemble de bactéries et de levures)! Bon vite comme ça, c'est pas trop alléchant, je l'avoue, mais si vous aviez goûté la boisson, vous auriez probablement aimé.


Donc, la dite amie m'a fournit un des champignons (il se multiplie pendant la fermentation) parce que que si ça se fait, je voulais en faire! Et c'est ce soir que j'ai traité la bestiole qui patientait dans son jus depuis dimanche au frigo.

Mode d'emploi
Pour faire la boisson, vous devez démarrer votre fermentation avec une souche de kombucha et 10 % de thé fermenté.
Vous faites bouillir de l'eau à laquelle vous ajoutez 5 g de thé et 1/4 de tasse de sucre ou de miel (j'essaierai un jour avec du sirop d'érable!) par litre de préparation. Le type de thé influencera le goût de votre boisson. On laisse tout ça refroidir pour ne pas tuer notre nouvel ami.
Une fois que c'est à la température ambiante, un filtre le thé, on ajoute le kombucha et son jus, on couvre d'un linge propre et on laisse fermenté loin de la lumière 8 à 10 jours.
Il faut toujours mettre la boisson dans un pot en verre ou en plastique et éviter le métal à tout prix.


On s'en reparle dans 8 à 10 jours!

vendredi 22 janvier 2010

Bouchée de ciel (canapé de canard séché)

Ah le canard séché. Dans la cuisine Si ça se fait, c'est une histoire d'amour sans cesse renouvelée depuis sa découverte. Attention toutefois, la cuisine Si ça ce fait réalise elle même le délice parce qu'elle peut facilement le faire et pour beaucoup moins cher!

La recette se cache sur le site de l'émission de télé À la Distasio.
Il faut être patient, mais c'est d'une simplicité désarmante. La seule chose que je modifie à cette recette est le temps de séchage que j'allonge à 21 jours. Sinon, je le trouve beaucoup trop cru.



Le problème de la cuisine Si ça se fait avec la bête, s'est son manque d'originalité pour l'apprêter. C'est sympa en tranche avec des marinades à l'apéro, mais je ne me donne pas tout se mal à attendre pour juste faire des tranches bêtes!

J'ai donc concocter il y a peu ce qu'on aime appeler des Bouchées de ciel, parce que, oh que oui, ça goûte le ciel! J'ai ainsi l'impression de mettre en valeur mes petite tranche de bonheur, c'est tout simple en plus et le nom le dit, délicieux.



Ingrédients pour 8 bouchées
8 craquelins de votre choix (plusieurs tests ont été faits et ça goûte toujours le ciel)
Pesto de tomates séchées pour beurrer les craquelin généreusement
8 tranches de fromage de chèvre à croûte fleurie ou cendrée (moi le Cendrillon)
8 tranches minces, mais pas trop, de magret de canard séché

Préparation
Beurrez vos craquelins généreusement de pesto de tomates séchées.
Ajoutez une tranche de fromage de chèvre et grillez le tout au four pour fondre le fromage.
Ajoutez la tranche de magret de canard.
Servez!

dimanche 17 janvier 2010

Yogourt nature fait maison

Connaissez-vous l'histoire du yogourt? J'ai été surprise d'apprendre que ça ne fait que depuis les années 70 qu'il est intégré à l"alimentation des Québecois. Il aurait été introduit pas mal plutôt, mais aurait été popularisé par Yoplait ou Delisle, l'Histoire ne semble pas trop claire sur ce point.

Toujours est-il que dans les année 60, le yogourt était un met consommé par les gens soucieux de leur alimentation. Comme dans ma famille le gène du Si ça se fait je peux le faire se transfère de génération en génération, j'ai trouvé chez ma Grand-mère une yaourtière il y a quelques années qui datait un de cette époque, mais qui était tout a fait fonctionnelle.

J'ai donc essayer de multiples recettes avant de débusquer la bonne. Celle qui ferait un yogourt pas trop acide, assez ferme, mais pas trop et pas trop gras non plus. C'est finalement un professeur de l'Institut de technologie agroalimentaire (ITA) qui m'a refilé la recette que les étudiants en Technologie des procédés et de la qualité des aliments utilisent dans leur cours.

Je me permets de vous l'offrir comme elle a déjà été pas mal diffusée et que c'est un succès chaque fois!

Ingrédient
1 sachet de culture de yogourt
2l de lait (% de gras au goût)
50 g de lait écrémé en poudre
2 g de gélatine

Préparation
Mélangez le lait écrémé en poudre et la gélatine dans un bol.
Chauffez le lait jusqu'à 50ºC.
Ajoutez graduellement le lait en poudre et la gélatine en brassant continuellement.
Amenez à 90ºC et retirez du feu immédiatement. On chauffe seulement pour éliminer les ferments nuisibles.
Mettez le couvercle et laissez reposer 15 minutes.
En agitant délicatement, refroidissez le mélange dans un bassin d'eau froide jusqu'à atteindre 46ºC.
Retirez du bassin, ajoutez la culture de yogourt et mélangez délicatement.
Versez le mélange dans une yaourtière et suivre les instructions du fabriquant.
OU versez le mélange dans un thermos en tentant de maintenir une température de 45ºC pendant au moins 5 heures.
Réfrigérez 12 heures avant la consommation.

Si on souhaite faire un yogourt aux fruits, il est préférable d'ajouter 3 cuillères à soupe de sucre, de sirop d'érable ou de miel en même temps que le lait en poudre et la gélatine.

mercredi 13 janvier 2010

Savon à la lavande

J'ai toujours aimé les savons artisanaux. Avant d'apprendre à les faire moi-même je les achetais à prix d'or et les économisais afin d'humer leur parfum le plus longtemps possible. Un jour, je ne sais plus exactement comment, je suis tombée sur le défunt forum des voisins de Martine la Banlieusarde. Ce fût une révélation! Je fréquente toujours une part de cette communauté de savonneuses déménagée sur le forum faits maison.

Suite à cette révélation et sans attendre, je me suis vite procuré les ingrédient nécessaire pour réaliser mes premières créations qui devaient embaumer mes longs bains. Bon je l'avoue, les premiers essais ont été loin de réussites à la hauteur de mes attentes. Mais schant que si ça se fait, je peux le faire, j'ai persévéré et suis parvenu à raffiner ma technique au point ou je n'achète plus de savon, même artisanaux.

Voici ma recette fétiche, le savon à la lavande. Il vous fera un savon bien dur avec une mousse dense et abondante qui sent bon la lavande!


Phase eau
141 g d'hydroxyde de soude
300 g d'eau

Phase huile
375 g d'huile de plame
375 g d'huile de coco
100 g d'huile de son de riz
40 g de beurre de cacao
30 g de cire d'abeille

Additifs
300 g de savon fondez-versez transparent
Une petite poignée de fleur de lavande
15 ml d'huile essentielle de lavande
3 gouttes de colorant mauve de type LabColor

Préparations
Suivez les indications en image sur le forum de Biscuit. C'est vraiment très bien expliqué.
Lorsque la trace apparait, ajoutez la poignée de fleurs, l'huile essentielle et 2 gouttes de colorant puis versez dans un moule.
Faites fondre le savon transparent au micro-onde.
Lorsqu'il est liquide, aoutez y la goutte de colorant restante et versez tranquillement sur la recette de savon.

Avez-vous également une recette de savon que vous faites et refaites?

dimanche 10 janvier 2010

Pimentón

Le pimentón est une poudre de piment de type paprika, mais fumé. La cuisine Siçasefait a ajouté cet ingrédient typiquement espagnol à plusieurs de ces classiques il y a quelques années et ne peut plus s'en passer! Le goût de fumé est très fort, il relève donc agréablement de nombreux plats.

Nous avons opté pour la version épicée de la chose, mais sachez que le pimentón se décline également en version douce : tout le bon goût, sans le piquant! L'un ou l'autre sont fameux dans la goulash hongroise et indescriptible sur le poulet rôti!

Cake salé potiron et pimentón

Chez nous les muffins et autre déjeuners sucrés n'ont pas trop la cote. Le déjeuner salé est, de loin, le préféré, particulièrement de M. Siçasefait. Il y a longtemps, un échec cuisant de muffin salé au bacon et cheddar beaucoup trop sucré, avait refroidit le foyer Siçasefait de ce type de curiosité culinaire.

Sauf que là, je suis tombée amoureuse d'un livre de Cake dont je vous reparlerai plus longuement dans une prochaine intervention. Après une bonne demie-heure de lecture, j'ai arrêté mon choix sur un cake au potiron.


Comme je suis incapable de suivre une recette, voici donc ma version revue et corrigée de ce déjeuner sucré qui sera roi de notre table pour les prochains matin.

Ingrédients
180 g de farine
3 œufs
100 ml de lait
60 ml d'huile d'olive
100 g de fromage suisse râpé
50 g de fromage parmesan râpé.
200 g de courge râpée (moi courge poivrée)
1 cuillère à thé de piment d'espelette
1 cuillère à thé de pimentón
30 g de noix de pin
10 g de poudre à pâte

Préparation
Préchauffez le four à 350 ˚F.
Râpez la chaire de la courge et l'égoutter a besoin en la pressant dans la main.
Battez ensemble l'œuf, le lait et l'huile.
Ajoutez les fromages, la courge et brassez.
Incorporez la farine, le piment, le pimentón les noix de pin et la poudre à pâte.

Ensuite hop, dans un moule à pain et au four pour 60 minutes.

Avez-vous des incontournables de ce genre?
Related Posts with Thumbnails